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Témoignage – “J’ai lissé mes cheveux pendant 8 ans pour ‘rentrer dans le cadre’…”

Ou comment nos boucles restent encore aujourd’hui un enjeu de représentation, de confiance et de liberté


Pourquoi ce sujet est crucial

Beaucoup de femmes aux cheveux bouclés, frisés ou crépus choisissent — ou plutôt se sentent obligées — de lisser leurs cheveux pour être “prises au sérieux”, notamment dans le cadre professionnel. Ce n’est pas seulement une question de style. C’est une pression sociale discrète, mais constante. Aujourd’hui, à travers le témoignage de Sonia, nous explorons ce qu’il y a derrière un brushing quotidien : la peur du regard des autres, la quête de légitimité, et surtout, le chemin vers la liberté d’être soi.



Le témoignage de Sonia – 8 ans de lissage "professionnel"

“J’ai lissé mes cheveux tous les matins pendant huit ans. Pas parce que j’aimais ça. Mais parce que j’avais peur. Peur qu’on ne me prenne pas au sérieux avec mes boucles. Peur de ne pas faire assez pro. Peur de ne pas ‘rentrer dans le cadre’…”

Sonia, 34 ans, travaille dans le marketing digital à Paris. Dès son premier poste en entreprise, elle ressent une gêne avec sa texture naturelle. Pas de remarque directe. Mais une somme de micro-messages implicites :

  • Personne dans les étages supérieurs ne porte de cheveux naturels.

  • Les remarques bienveillantes, mais chargées :

“Tu t’es coiffée différemment aujourd’hui ?” “C’est original tes cheveux comme ça.”

  • Les attentes non verbalisées autour de la “présentation”, du “professionnalisme”, du “soin de soi”.

“On ne me l’a jamais demandé clairement, mais j’ai vite compris que mes boucles ne ‘rentraient pas’ dans l’image attendue. Alors j’ai lissé. Tous les jours.”

Une peur partagée par des milliers de femmes

Sonia n’est pas un cas isolé.

Des études et témoignages confirment que de nombreuses femmes :

  • modifient leur texture naturelle pour “correspondre” aux attentes du monde pro

  • se sentent moins crédibles lorsqu’elles portent leurs cheveux bouclés ou crépus

  • craignent d’être perçues comme “négligées” ou “non maîtrisées”

“J’ai souvent eu peur qu’on pense que je me relâchais, juste parce que je venais au bureau avec mes boucles naturelles. Comme si mes compétences dépendaient de mes cheveux.” — Lyna, 29 ans

Une étude du Perception Institute (USA) a révélé que les femmes aux cheveux texturés sont perçues comme moins professionnelles que celles aux cheveux lisses — même à CV égal.

 

Le déclic – Une journée, une décision, une libération

Après des années à se brûler les cheveux et à se brider elle-même, Sonia a un jour pris une décision : Laisser ses cheveux au naturel. Pas pour une soirée, pas pour un dimanche… mais un lundi matin.

“Je suis sortie de chez moi avec la boule au ventre. J’avais l’impression de me mettre à nu.”

Mais ce jour-là, rien ne s’est passé comme elle l’avait imaginé.

“J’ai reçu plus de compliments que jamais. Des collègues sont venues me dire que ça m’allait hyper bien, que je respirais la confiance. J’étais choquée. Pourquoi ai-je attendu 8 ans pour oser ?”

Analyse – Ce que cachent ces choix “personnels”

Ce que révèle l’expérience de Sonia, c’est que le lissage n’est pas toujours un choix de confort. Souvent, il est le résultat d’un conditionnement social, profondément ancré dans :

  • Les codes de beauté eurocentrés

  • L’invisibilisation des textures naturelles dans les médias

  • L’absence de modèles divers dans les sphères de pouvoir

Et surtout, il est le symptôme d’un problème plus profond : la peur de ne pas être acceptée comme on est.

“Ce n’est pas une simple histoire de cheveux. C’est une question de place, de représentation, de sécurité émotionnelle.


Conseils de Wassou pour celles qui vivent la même chose

Si toi aussi tu hésites à montrer tes boucles au travail, voici quelques conseils pour franchir ce cap — en douceur, à ton rythme :

 1. Commence par des jours sans pression

Teste tes boucles un vendredi, ou un jour avec peu de réunions. Prends confiance petit à petit.

2. Prépare une réponse douce aux remarques

“Oui, c’est ma texture naturelle, j’ai juste décidé de la laisser respirer.” “Merci, je redécouvre mes boucles, et j’adore ça.”

3. Connecte-toi à une communauté

Tu n’es pas seule. Instagram, TikTok, Reddit, forums : de nombreuses femmes partagent leurs récits et leurs conseils.

4. Rappelle-toi que tu n’as rien à prouver

Tes compétences, ton intelligence, ton énergie ne changent pas selon la forme de tes cheveux.

5. Crée une routine qui te met en valeur avec Wassou de Provence

Pour des boucles bien définies, nourries et brillantes, adopte une routine adaptée à ta texture :

Ces produits, fabriqués à la main avec des ingrédients naturels de haute qualité, nourrissent et protègent tes cheveux bouclés en profondeur. Ils aident à restaurer la douceur, la souplesse et la brillance de tes boucles, pour une texture saine, éclatante et pleine de vie au quotidien.



Et toi, à quand tes boucles libres ?

Ce n’est pas juste une histoire de coiffure. C’est une histoire de confiance. De représentation. De liberté.

Si tu te reconnais dans l’histoire de Sonia, sache une chose : Tu es déjà suffisante. Tu es déjà professionnelle. Tu es déjà légitime. Avec ou sans boucle. Mais surtout, si tu les portes, que ce soit par choix, pas par peur.


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